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mots-clés : villes, changement climatique, Nestpick, Global Climate Shift, niveau mer, augmentation de température, pénurie d’eau
Chers lecteurs,
La plateforme Nestpick nous offre aujourd’hui une analyse intéressante sur le risque encouru par 85 villes dans le monde face à trois critères : l’augmentation du niveau de la mer, le changement de température en 2050 et la pénurie en eau.
Ces trois objets d’études (Global Climate Shift) ne proposent pas toutes les villes et la raison en est assez simple : le nombre de données devaient être suffisantes pour faire partie de la matrice d’étude. Vous ne risquez donc pas de voir une ville belge dans ce tableau mais ce n’est pas pour autant qu’elles ne soient pas impactées. Je pense plus particulièrement à la conjonction entre la montée des eaux et la pénurie en eau (Anvers p.e.).
On notera que le modèle prévoir un climat en 2050 à Amsterdam équivalent à celui de Paris, en d’autres termes, l’augmentation de la température sur le globe terrestre et l’équilibre climatique que nous avons depuis des siècles (et la dernière glaciation) aura changé en moins de 50 ans.
Et si nous restons avec les villes européennes, on remarque que toutes les parties du continent sera touché par des changements importants qui risques de jouer fortement sur les valeurs immobilières (on y revient dans un instant).
Par ordre décroissant d’impact :
- Kiev (7)
- Helsinki (9)
- Oslo (11)
- Ljubljana (13)
- Budapest (18)
- Stockholm (25)
- Rome (26)
- Vienne (31)
- Prague (32)
- Milan (33)
- Varsovie (34)
- Athènes (36)
- Lyon (38)
- Madrid (43)
- Copenhague (46)
- Barcelone (48)
- Berlin (52)
- Paris (56)
- Cardiff (58)
- Reykjavik (59)
- Belfast (61)
- Edimbourg (64)
- Lisbonne (66)
- Hamburg (67)
- Dublin (68)
- Munich (77)
- Amsterdam (79)
- Marseille (81)
La liste est longue et montre que c’est toute l’Europe qui sera impactée, particulièrement et pour des siècles, celles le long de la mer.

A quoi sert ce tableau / ranking ?
Ce qui nous intéresse c’est que la plateforme qui répercute ces données et l’étude menée par des instituts dépendants des Nations Unies est une plateforme de location mondiale de biens immobilier. Et souvenez-vous, voici quelques semaines je vous expliquais que les Etats-Unis avaient déjà lancé une plateforme similaire d’assurances incluant les facteurs de risques (feux de forêts, inondations, etc.). Je vous ai également partagé un article relatif à Ethias qui s’occupe de mettre à disposition ses données auprès des communes, les mêmes données qui permettent d’ajuster votre prime d’assurance !

En conclusion
Notre système, depuis la Révolution française, tend à proposer au plus grand nombre de transférer son patrimoine aux générations futures. Toutefois, la donne est changée et le patrimoine d’hier n’est plus une capitalisation assurée de demain et donc permettra de moins en moins de garantir un contrat social entre les générations. L’exemple de toutes ces villes, de terre et de mer en Europe, démontre que l’impact climatique est bien réel et se fera sentir sur tout le continent. Les bien immobilier sont à intégrer dans cette analyse pour relativiser l’héritage qui sera mis à disposition après la disparition de la génération actuellement pensionnée.
Le lien vers l’article ayant servi de base à la réflexion :
Indice Changement Climatique Villes d’ici 2050
Pour rappel, les liens vers les autres articles mentionnés ou en complément :
Les 10 questions qui agitent le marché immobilier (2 novembre 2022)
Ethias va offrir une partie de ses bases de données, pourquoi ? (12 octobre 2022)
Find your home risk factor (USA). (19 septembre 2022)
Merci de cette lecture.
Pascal SIMOENS Architecte et urbaniste, data Scientist. Expert Smart Cities. J’ai commencé ma vie en construisant des villes en Lego, j’en ai fait mon métier. Geek invétéré, aujourd’hui je joins mes passions du numérique et de la ville au travers d’une expertise smart Cities et smart buildings en travaillant en bureau d’étude (Poly-Tech Engineering) et j’enseigne cette même expertise à l’UMONS et l’ULB.