LA DEUXIÈME VAGUE EST MORTE, VIVE LA 3e (SI ON NE CHANGE RIEN AU MODÈLE)!

La vague d’Hokusai, 1831

Temps de lecture : 9 minutes
Mots clés : Confinement, modèles, vagues, covid-19, SARS-CoV-2, instinct de survie, pauvreté, sociologie

Chers lecteurs,

Avec les termes du prédéconfinement qui est prévu en Belgique pour les jours à venir (décembre 2020) et au vu des diverses réactions sur les réseaux sociaux, il me semble intéressant de refaire le point sur les faits scientifiques actuels de la contamination par la maladie COVID-19. Certains m’opposeront certainement que je ne suis pas issu du corps médical, mais je les rassure, j’en sais probablement plus sur les statistiques qu’eux et dans ce domaine, l’analyse épidémiologique est avant tout une question de chiffres, de formules mathématiques, et représentations graphiques par algorithmes de ces données. Là c’est vraiment mon domaine.

Pour ce travail d’analyse, je me suis basé essentiellement sur mes lectures depuis mars 2020, mais également sur un article paru le 24 novembre 2020 dans la revue Science. L’article est disponible en ligne gratuitement (Transmission hetérogeneities, Kinetics, anf controllability od SARS-CoV-2). Cette analyse a été menée par plusieurs instituts d’épidémiologie ou écoles de santé publique aux USA, en Chine et en Italie. Leur étude se base sur l’analyse de cas détaillés dans la zone de Wuhan (+ de 17.000 cas contaminés), corrélé avec des données de vérification des modèles ébauchés par d’autres données de moindre importance (d’un point de vue quantitatif).

Disclaimer : une étude scientifique est toujours une infime contribution au colosse de la science. Le conditionnel est donc toujours de mise, même si quelques années plus tard, le principe aura été reconnu et avalisé par d’autres études et les pairs. Il n’y a pas de certitudes, il n’y a que des hypothèses.

Préliminaires

Avant d’entamer la lecture de l’étude et son interprétation à l’échelle belge, suivie de mes quelques réflexions personnelles, il m’apparait important de resituer le risque de contamination et son déroulement. L’illustration du Parisien est remarquable à ce sujet.

L’étude

Parallèlement à ce temps de la maladie, il faut se rappeler que :

  • Suite à la contamination (J=0), les premiers risques de contaminer un tiers sont situés en moyenne entre 2 à 3 jours, l’étude situant l’indice pivot à 2,7 jours.
  • Les cas asymptomatiques sont généralement contaminants plus tardivement, mais ils représentent 85% de la population étudiée.
  • Les premiers symptômes arrivent entre le 5e et le 7e jour, la médiane est à 5,3 jours et c’est également à cette période que la personne devient la plus contaminante. L’isolement des personnes avec symptômes doit donc être drastique. L’étude démontre d’ailleurs que le taux de contamination est réduit de 45% si tout le monde s’isole lorsqu’il ressent les premiers symptômes.
  • Pendant la période à haut risque, soit +/- 1 semaine, les personnes contaminées doivent rester en isolement. Après la quatorzaine, et lorsque les symptômes disparaissent (cas normaux représentant plus de 98% de personnes contaminées), il reste un battement de 7 jours où les scientifiques ne sont pas tous d’accord. En effet, la majorité des personnes ne sont plus contaminantes, mais certaines le sont encore un peu, la charge virale étant beaucoup plus faible.

Nous allons maintenant entrer dans le cœur de lecture et analyse de l’étude (16 pages) qui se résume comme suit :

  • L’endroit le plus contaminant est la famille et c’est d’autant plus vrai lorsqu’elle est confinée. C’est un paradoxe, mais qui est compréhensible puisque le lorsque vous êtes en contact rapproché avec une personne contaminante, plus vous restez proche de cette personne, plus vous avez de grands risques d’être contaminés également. En simplifiant le jargon statistique et logarithmique, nous précisons les indicateurs et les écarts de taux de risque de contamination : ils sont de 7,19% dans le noyau familial pour, respectivement, 1,72% en famille élargie, 0,92% dans les relations sociales (travail, écoles, universités) ou 0,43% dans les lieux communautaires (transports en commun, magasins, etc.).
  • Les contacts en famille élargie sont également à risque important et c’est d’autant plus vrai si vous augmentez les rencontres ou que ces rencontres durent plus longtemps.
  • Les contacts sociaux sont à faible risque, sauf si vous côtoyez les personnes longtemps.
  • Les risques dans les transports en communs, ou dans les commerces sont quasiment = à 0 (ce qui ne veut pas dire zéro !).
Kaiyuan Sun et al. Science 2020;science.abe2424, Copyright © 2020 The Authors, some rights reserved; exclusive licensee American Association for the Advancement of Science. No claim to original U.S. Government Works. Distributed under a Creative Commons Attribution License 4.0 (CC BY).

Dans ce contexte, il est judicieux de compléter l’analyse par des données issues des 17.750 cas analysés de manière très ciblées dans le cadre du Tracing. Il en résulte que :

  • Le lieu de contamination le plus transgénérationnel est la maison (modèle récurrent à 3 stries). Il couvre toutes les tranches d’âge.
  • Les milieux étendus de la famille et le travail (interactions sociales) regroupent une catégorie d’âge concentrée entre 40 et 60ans.
  • On constate également que les milieux d’interaction sociale et communautaire (la vie en ville et toutes ses aménités) tirent le noyau de contamination vers les plus jeunes avec une seconde zone dense au niveau des 20-30 ans pour les activités sociales (bar, restos, etc.).
ibid.

Précisons encore que l’étude confirme une nouvelle fois que les jeunes enfants et jeunes adolescents sont très peu contaminants.

Vu le nombre de personnes analysées et la qualité du tracing, d’autres informations transparaissent de cette étude, en confirmant d’autres :

  • Les cafés et restaurants ne sont pas plus contaminants que d’autres établissements de commerce. Ce qui est le plus important est bien le temps qu’on y reste. En conséquence, passer 2 heures à manger à une table un lunch de midi n’est pas plus risqué que de faire du shopping dans un centre commercial pendant 2 heures, mais est plus risqué que de faire du shopping en rue.
  • L’isolement précoce est essentiel, l’impact de la réduction de la contamination lorsqu’on confine directement une personne contaminante est de 87,3%, il descend à 47,5% après 6 jours. L’isolement individuel est donc essentiel dans la non-dispersion du virus.
  • Les phénomènes de contamination et interrelation personnelles ont fortement été étudiés et ils confirment le phénomène de « super contaminateur » définissant que 10% des cas contaminés causes 80% de la transmission. Nous ne sommes donc pas tous égaux face au virus, certains diffusent plus que d’autres. Par conséquent, l’isolement individuel reste à nouveau la meilleure possibilité de contenir la pandémie à un taux R raisonnable.

Analyse face à la situation belge

Face à ces constats récents et corrélés par de nombreuses autres études, on peut dire que les propositions du gouvernement suivent à la lettre cette analyse et il en résulte l’interdiction (dans les faits) de passer Noël en famille. Si j’étais infectiologue, j’applaudirais des mains, mais cette application théorique nous renvoie à une société qui serait un modèle rêvé par Huxley et honni par Orwell : sans contraintes sociologiques ou physiques, sans humain, sans libre arbitre. Les facteurs sociaux et psychologiques sont pourtant si importants pour créer un projet de société contre cette pandémie, ce que la Nouvelle-Zélande a si bien réussi à faire. Il suffit de regarder ce qui s’est passé lors du premier jour de la réouverture des commerces en France pour comprendre que la distance sociale n’a jamais été autant abolie que ce samedi-là (5.000 personnes à la samaritaine à paris). Mais comment pourrait-il en être autrement face à la nature humaine qui, par essence, n’est pas rationnelle… et heureusement, ce sont ces types de prises de risques qui ont permis à l’Homme de grandir (parfois), mourir (souvent).

EuraLille, Lille, premier jour d’ouverture des commerces, 28 novembre 2020 (extrait FB).

En Belgique, nous allons ouvrir les commerces le 1er décembre, j’imagine bien les files dans les commerces, les gens agglutinés plus de 15 minutes avec un super contaminateur… un exemple parmi d’autres démontrant que le confinement par fermeture des activités économiques (ici les commerces) est le terreau… d’une 3e vague. Et c’est bien ce que de nombreux spécialistes précisent régulièrement : tel un tsunami, le confinement fait se retirer la mer pour ensuite la voir s’engouffrer sur des terres encore inconnues auparavant. Cette relation de causalité est infernale d’autant que le confinement au vu du taux de contamination par lieux est à l’opposé des décisions prises jusqu’à ce jour. Proposons une simulation : Je me lève le matin avec ma famille, soit 2h à la maison avec un taux de contamination de 7,19%, ensuite je pars au travail dans mon véhicule ou en transport en commun (taux de contamination de 0% à 0.43%). Arrivé à la gare, je passe prendre un café au bar du coin pendant 15 minutes et discute des dernières nouvelles (taux de 0.92%). Ensuite, au boulot et avec l’ensemble des mesures prises pour éviter les contaminations, j’ai un risque de 0,92%. A midi, je mange avec 3 collègues pendant mon heure de table (de midi à 13h30). Mon risque varie entre 0.43 et 0.92%). A la fin de la journée, je retourne à la maison pour un taux de 7,19%. Précisons que toutes ces actions sont menées avec toutes les règles de distanciation sociales habituelles.

https://fr.freepik.com/lanasham

Bien évidemment, on opposera le fait que la réouverture post-confinement de mai nous a amenés à une seconde vague. Rappelons que les épidémiologistes avaient prévu cette vague… en mars avant même que nous puissions parler de déconfinement (Confinement, et après ? 31 mars 2020 ): un phénomène naturel de toute épidémie. Reste la question de l’intensité, là, le second modèle liant les causes sociales à une augmentation de la contamination nous revient en pleine figure. Il serait donc intéressant que pour répondre aux enjeux épidémiologiques, la sociologie collective soit un sujet central. Mais visiblement, cette question n’est même pas prise en compte, à défaut d’au moins être discutée.
Une question qui revient à la question de l’instinct de survie : si vous risquez de perdre votre emploi parce que l’économie est en berne, vous allez braver tous les interdits, non pas que vous ne les connaissez pas, mais bien que vous jugiez individuellement de vos propres priorités. Or, je ne reviendrai pas sur les risques d’augmentation de la pauvreté que j’ai développé dans l’article Confinement à long terme? (7 avril 2020). Mais il ne faut pas aller aussi loin, certaines personnes n’ont plus les moyens de se soigner et ont peur d’aller à l’hôpital. Cela ne date pas de la crise, mais bien d’un système qui induit aujourd’hui l’incapacité de se prendre en charge si on est malade. Il en découle que la santé n’est plus une priorité pour presque 0,5 million de personnes en Belgique. Ces personnes n’ont que faire du Covid : ça passe ou ça casse. C’est un instinct de survie. Ajoutons à cela tous les autres qui se jettent sur les interdits par manque de contacts prolongés et l’affaire est bouclée pour une3e vague.

Discussion  et liberté chérie

Notre objectif n’est pas ici de remettre en cause les décisions de Noël, du Carnaval ou quel qu’autres fête ou réouverture de commerce, mais bien de tenter de démontrer que le chemin qui a été emprunté par nos responsables politiques n’est peut-être pas du tout le bon chemin. On m’opposera « qu’on n’avait pas d’autres solutions pour sauver le système hospitalier », celui-là même que tous les gouvernements ont saigné pendant des années tout en garantissant que notre système était l’un des meilleurs au monde… Pas tout à fait, semble-t-il !
Mais plus encore, le problème semble est dans une classe politique devenue incapable d’accepter ses erreurs, y compris sanitaire. Pour permettre de réduire toute discussion, nous nous retrouvons face à un seul binôme politique-santé. Ce binôme a déjà tué 1.000 personnes en plus durant la canicule en interdisant le fonctionnement des systèmes conditionnés dans les MRS. 1.000 vieux en 10 jours, morts de déshydratation, non pas du COVID et dont les chiffres ont été statistiquement « lissés » par Sciensano. Cet est exemple est une erreur concrète, mesurable statistiquement, tout simplement j’aimerais qu’on nous dise « nous avons merdé !»
Il est donc grand temps de changer de logiciel, à défaut, ceux-là mêmes qui culpabilisent déjà les gens alors qu’ils n’ont rien fait (la future 3e vague qui arrivera à coup sûr sauf si le vaccin se déploie à temps), risque ne plus inspirer de confiance. Et lorsque la confiance disparait à la fois dans le système politique et de santé, c’est la démocratie qui sera malade. La conjonction d’une crise économique plus grave que 1929, conjuguée à ces deux facteurs ne pourra que faire émerger un populisme européen généralisé. Et ce jour-là, on comptera les morts et on ne saura pas soigner les blessés. Mais on aura tué le COVID, ouf ! Je terminerai avec cette phrase que j’ai posée dernièrement sur les réseaux sociaux : « Pas de santé sans liberté et plus les gens sont pauvres, moins ils sont libres de se soigner ».
Les 2 phases de confinements ont démontré qu’elles ne règlent que le problème hospitaliser, pas d’hospitalisations puisque les taux de contaminations les plus élevés se situent dans le cercle familial, expliquant pourquoi les taux d’hospitalisation augmentent même après le confinement et qu’il faut attendre 2 à 3 semaines pour le voir régresser. C’est d’autant plus absurde qu’on augmente le nombre de malades au moment même où on devrait le diminuer. Si nous ajoutons à cela que le risque de contamination dans d’autres lieux est assez faible, et à condition d’appliquer strictement les gestes barrières, on peut se demander raisonnablement si la stratégie de confinement est la meilleure. D’ailleurs, si l’OMS prévoit le confinement en dernier recours ce n’est pas pour rien (je renvoie à mon article « confinement à long terme ? » ci-dessus).

Concluons cette partie par : il n’y a que les imbéciles qui ne changent jamais d’avis. Gageons qu’il y a encore quelques êtres intelligents dans la sphère politique et épidémiologique en Belgique… je vous laisse juge.

Suggestion d’un autre modèle

L’avantage d’un urbaniste c’est d’avoir appris à planifier, d’autant plus, lorsqu’on fait de l’urbanisme résilient on doit imaginer de multiples scénarios et vérifier si les aménagements sont capables de tenir le coup. En fin de compte, c’est un peut le même job que logisticien. Je m’en suis rendu compte avec cette pandémie en écoutant ceux-ci. Le second talent c’est d’être continuellement obligé de jongler avec les données, des données diverses parfois très détaillées, parfois très larges, mais qui vous amène à juger d’un problème au travers de divers prismes de lectures plutôt qu’un seul. Toutefois, et pour précisions si nécessaire, ma proposition n’a d’autre ambition que de faire réfléchir chaque lecteur, n’ayant aucune chance d’être lu par les hautes sphères de l’État. C’est justement cela qui m’offre une liberté de parole aussi, je les en remercie (de ne pas me lire).
Cette proposition consiste à travailler sur plusieurs champs d’action en parallèle, pour une volonté de simplification, je préfère présenter une liste non hiérarchisée, les éléments les plus en amont sont les premiers à réaliser, les derniers ne sont pas nécessairement les moins importants :

  • Le gouvernement devrait faire amande honorable et faisant un mea culpa : ils ont une part de responsabilité évidente dans le chaos actuel ;
  • Faire taire les spécialistes : le gouvernement doit prendre ses responsabilités au lieu de déléguer sournoisement les décisions au Céléval. Plus précisément, de donner l’impression que le politique ne fait que suivre les décisions du comité. Accessoirement, tous les épidémiologistes qui sont membres de Sciensano ou du Céléval devraient avoir un droit de retenue dans les médias. Comme on dit : vous, ta gueule ! On ne peut à la fois être juge et partie ;
  • S’engager à ne plus confiner, quoi qu’il arrive : cette solution radicale a deux avantages : le premier est de donner une perspective économique plus stable, la seconde est de responsabiliser une partie de la population. Nous ne sommes plus responsables seuls, mais bien en équipe (avec le gouvernement) ;
  • Sur cette base, ensuite, mettre en place un système efficace de Testing + Tracing + Isolement : il est essentiel d’améliorer la situation actuelle qui dysfonctionne totalement (et je l’ai expérimenté plusieurs fois). Le Testing doit être élargi, mais sur ce point, la Belgique est loin d’être la dernière. Cependant, le tracing des tests est catastrophique. Or, la gestion des super contaminateurs est essentielle pour réduire les risques de surchauffe. Pour cela, il faut un tracing efficace et non intrusif. Des solutions techniques existent, mais elles doivent être discutées au parlement, car elles peuvent, dans certains cas, remettre en cause les limites de nos libertés, or cette proposition ne doit pas rejeter un modèle antidémocratique (le confinement) pour un autre (le tracing). Lorsque le tracing est effectivement devenu efficace, il est nécessaire d’isoler les contaminants… en dehors de chez eux afin d’éviter de contaminer l’ensemble de leur famille (rappelez-vous les 7,19%). Il me semble que c’est du rôle de l’état de prendre cela en charge. La Corée du Sud qui applique ce système, comme l’Australie et la NZ, finance les chambres d’hôtel si vous entrez dans le pays et en attendant les résultats des tests PCR. Pourquoi ne pas aider l’hôtellerie très mal en point en plaçant des hôtels « covid » en différents points de la Belgique ? Le secteur hôtelier représente approximativement 60.000 chambres, même au plus fort de la crise, le nombre de cas positifs n’a pas atteint ce niveau de contamination. Et de toute façon, ce chiffre n’est pas à prendre en compte puisqu’avec une stratégie d’isolement systématique, le chiffre des contaminés serait mieux régulé en amont ;
  • Développer un plan d’urgence hospitaliser incluant la construction d’hôpitaux de campagne et le recrutement de personnel temporaire : mais avec un droit de travail élargit à 5 ans p.e. afin d’avoir un tampon de réserve en cas de hausse des contaminations (comme toute maladie virale, il y a des cycles naturels) ;
  • L’état doit s’habituer à dire la vérité, pas l’expliquer : #factschecking. La scène d’un épidémiologiste précisant qu’il est nécessaire de baisser la cuvette des w.c. de telle manière ainsi que la manière de recevoir ses invités a eu un effet délétère. Il aurait été bien plus simple de dire que les repas de famille sont interdits et que les w.c. sont des lieux de contamination potentiels. Rassurez-vous mesdames et messieurs qui avez BAC+ 15, le petit peuple sait ce qu’il pourra faire pou pas… en fonction de ses moyens financiers ;
  • Cibler une communication spécifique pour les familles précaires en précisant que les frais d’hospitalisation sont pris en charge de l’État. Le principe étant de réguler chaque groupe social indépendamment l’un de l’autre : il faut diviser pour régner.
  • Etc.

En conclusion

J’imagine un bien-penseur s’insurger sur ces quelques mots dans un vulgaire post « mais pour qui se prend-il ??? » Pour un homme libre mon très cher ami, libre de penser, pas nécessairement d’avoir raison et qui pleure les pertes de libertés actuelles et dont le coût sociétal sera sans pareil, en premiers lieux dans les soins de santé (on ne tranche que dans les plus gros fruits).

Belle journée à vous et merci de votre (longue) lecture.

Pascal SIMOENS Architecte et urbaniste, Data Curator. Expert Smart Cities. J’ai commencé ma vie en construisant des villes en Lego, j’en ai fait mon métier. Geeks invétéré, aujourd’hui je joins mes passions du numérique et de la ville au travers d’une expertise smart Cities et smart buildings en travaillant en bureau d’étude (Poly-Tech Engineering) et j’enseigne cette même expertise à l’UMONS et l’ULB.

1 commentaire

  1. Bonsoir.
    Il n’y a pas eu de deuxième vague..réelle, même si, et comme vous le dites, la deuxième vague est morte..Vive la troisième si on ne change rien au..modèle..
    L’estampe traditionnelle japonaise en toile de fond traduit d’ailleurs bien cela, sans pour autant être comparée ni comparable à un « vrai »..Tsunami..
    Mais, je tiens à vous rassurer, la troisième vague aura bien lieu, sans doute peu après que tout le monde se soit satisfait, avec sa propre part, et autour de la galette des rois, avec ou sans fève,et donc peu après le 6 janvier ou durant la première quinzaine..
    Et peu importe, l’Etat, je veux dire..ce..gouvernement, trouvera bien un nouveau subterfuge pour reconfiner tout le monde jusqu’à..Pâques, puis, pourquoi pas, même au-delà, et pousser les prolongations jusqu’aux abords des vacances d’été..
    Ce que j’ai nommé un faux grand boulevard tranquille, pour ce gouvernement et Macron surtout, sans droit à la parole, sans droit de pouvoir s’exprimer, et sans manifestations aussi et surtout (ouf !..pas de « Gilets Jaunes »..en vue !..).
    Puis, ma foi, je veux dire, tout simplement, et au-delà de ces mêmes vacances d’été, eh..bien..nous rentrerons..tout doucement dans la campagne..pré-électorale, puis..campagne tout court, avant les législatives de..2022, et hop !..Le tour est joué..
    Mais, en fait, quand-est-il de nos droits et de nos libertés, je veux dire nos « vraies » libertés ?..chut..pas un mot..tout cela peut bien attendre..ne trouvez-vous pas..quelle gageure !..
    Ma foi restons « zen » et optimiste, mais clairvoyant et surtout pas..dupes !
    Bonne soirée à vous, respectueusement..Denis.

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