Un projet bien dans l’air du temps mais aussi exemplaire par sa démarche : The flyover Bridge
Certes, l’air du temps c’est la réaffectation des ponts dans la ville et avec l’exemple-maître de la High Line newyorkaise. Certainement la démonstration qu’aujourd’hui les ponts qui furent l’un des archétypes de la révolution industrielle nécessitant l’augmentation des flux urbains et la superposition des usages par secteurs en ville, vont être démantelés.Certains ponts, précisons. Car d’autres seront recyclés : ce qui est différents des actions menées dans certaines villes où tout a été détruit, c’est la réaffectation de ces infrastructures par/pour les habitants… Un peu comme si la ville historique médiévale définie comme l’exemple urbain par excellence par beaucoup (cfr. Louvain-La-Neuve, Marne-la-Vallée,…) et n’acceptant pas ces verrues urbaines, laissait la place à une ville appréhendée de manière beaucoup plus complexe : participative, anamorphe, séquentielle, … Une vision en phase avec la ville est les nouveaux usages sociaux liés aux nouvelles technologies.
Et il est bien question des nouvelles technologies ici aussi car ce projet a nécessité la mise en place d’une démarche de Crouwdfounding (Spacehive Civil Projects) afin de permettre la récoltes de fonds pour l’étude préliminaire de faisabilité. C’est donc pas moins de 40.000£ qui ont été obtenus et permettra aux auteurs de projets désignés de crédibiliser la démarche.
Ce qui me frappe également, c’est l’intégration quasi naturelle de la démarche de Porto Allegre qui a pour conséquence la mise en place d’une nouvelle forme de démocratie de gestion de la cité, similaire à certains mécanismes de la ville médiévale ou de la démocratie gréco-platonitienne. Ici , les défenseurs du contre projet précisent que la démolition des deux ponts vaudrait 1,5 million de livres. Un budget facilement allouable à la réaffectation des deux ponts!
Et pour mes amis carolos, imaginez ce qu’on pourrait faire…
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