Chers lecteurs américains, je ne vous ferais pas la leçon ici, bien au contraire. Chers lecteurs européens, je ne peux que vous soumettre quelques réflexions…
En effet, voici que les États-Unis, si décriés pour leur refus de signer le protocole de Tokyo, deviennent les chantres de la résilience urbaine.
Force est de constater que les depuis l’ouragan Sandy, l’Amérique met le turbo pour intégrer cette démarche dans les notions de construction et de conception. Forts du constat que New York avait beau être la ville avec le plus grand nombre de bâtiments certifiés LEED (c’est-à-dire hyper environnementaux), la ville fut particulièrement défaillante au passage de cette incommensurable catastrophe naturelle. Nous sommes donc dans une démarche proactive et l’ Industry Statement on Resilience en est la meilleure preuve. Ainsi, les l’Amercia’s Design and construction industry qui représente plus de 750.000 entreprises vient de signer une charte les engageant à développer les concepts industriels de manière industrielle. En collaboration avec le National Research Council, ils lancent une démarche incluant : la recherche, l’éducation, le lobbying, la valorisation de la démarche auprès des entrepreneurs et une planification de cette démarche.
Si je devais en faire la comparaison, c’est avec la France te le cataclysme de la tempête Xintia… nous attendons toujours une démarche résilience dans le cas de la gestion des littoraux en France. Par là-même, une volonté de construire autrement. Mais bon, la réacitivité réfractaire de l’Europe n’est plus à démontrer.
Via ASLA
autre source : Design for Disaster
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