
Avant-propos :
Très chers lecteurs, pendant les vacances, je prends quelques semaines… de charrette. Je vais donc me limiter à transférer quelques articles, mais pas n’importe lesquels : des articles que j’ai stockés sur mon compte Pocket et qui commencent à dater (2014, 2015 …). C’est parfois intéressant de constater que tout a changé ou rien ne change.
Attention, ces articles ne sont pas une rediffusion, ce sont des analyses originales, mais il nous semblait juste de proposer un regard différent alors que les jours commencent déjà à raccourcir… du moins dans l’hémisphère nord.
Alors, en vacances sur la plage ou en montagne, au chaud ou bien au frais, dégustez ces quelques moments « intellos », pas suffisants pour faire griller vos neurones, mais assez pour mes maintenir en bon état de fonctionnement pour la rentrée.
A bientôt en septembre !
Notre premier article date du 28 mars 2014, publié par Joseph Flaherty sur Wired. Je l’avais « stocké dans ma poche » car le projet dont il est question reliait deux aspects assez fondamentaux pour moi : la coopération au développement nord-sud et l’architecture paramétrique. Toutefois, il faut toujours rester circonspect avec les effets d’annonces face à de très bonnes volontés de départ. L’auteur des cuves à récolte d’eau ( Warka Water) s’appelle Arturo Vittori, fondateur italien, artiste, architecte et designer industriel comme il aime à s’appeler.
L’article de l’époque faisait le constat que « Dans le monde, 768 millions de personnes n’ont pas accès à l’eau potable et chaque jour, 1 400 enfants de moins de cinq ans meurent de maladies hydriques. Le concepteur Arturo Vittori estime que la solution à cette catastrophe ne réside pas dans la haute technologie, mais dans des sculptures qui ressemblent à des objets géants des pages d’un catalogue Pier 1. ». De ce constat, inspiré par les Warka Tree d’Éthiopie, l’architecte proposa un système à la fois simple et complexe où l’architecture paramétrique avait tout son sens : structure, design de récolte, optimalisation, etc et le tout en Open Source. Mais le plus important, c’est que le projet n’est pas un coup dans l’eau et après quelques tâtonnements, deux Warka Tree ont été installées en Éthiopie. Nous vous convions à visiter leur site (dont est issu la plupart des images) pour voir son évolution, mais c’est prometteur. Ce type de solution s’est même enrichie avec des panneaux solaires légers en tissu et permettant l’adduction d’eau.
L’étape suivante est devant nous, à compris en Haïti, pays qui m’est proche. Une réussite qui démontre que tout est possible, il faut juste en avoir envie !