Si vous aimez les Tattoos, cela pourrait vous intéresser : depuis quelques années, de nombreuses propositions d’implantations de puces sous-cutanées ou tout autre type d’implants numériques ont fait leurs apparitions dans le monde du corps et du numérique.
A la base, et comme souvent pour les technologies d’interface personne-machine, les besoins se sont fait ressentir pour répondre à des problématiques médicales. L’exemple le plus connu de tous est très certainement ces personnes aveugles qui retrouvent une partie de leurs sens (images en noir et blanc p.e.).
Mais ici, nous allons parler d’éléments simplifiés et qui me pose question à divers niveaux d’analyse sociotechnologique alors que le débat sur les implantations de puces dans le cadre des technologies RFID pose déjà questions :
- Tout d’abord, il faut bien reconnaitre que faire entrer les puces informatiques dans le design de la peau sous la forme d’un Tatoo d’encre est une transgression sociologique majeure. Jusqu’à ce jour, le tatouage avait pour objet de « marquer » la peau sous la forme d’une revendication personnelle ou encore une forme d’appartenance à un groupe sociologique précis.
- Que dire alors de ces personnes qui accepteront de se faire tatouer pour leur permettre de contrôler leur pression artérielle ou encore, leur pouls ? seront-elles inscrites dans un « marquage social » prouvant leur acceptation d’un monde technologique sans fin ?
- A contrario, l’ensemble des choix attribués à une démarche libre de se faire tatouer peut-elle encore avoir une valeur dans la société si on peut/on doit, se faire tatouer parce qu’on est diabétique ?
Ces questions méritent d’être posées dans un monde en pleine mutation et à une échelle dont l’humaine ne distingue pas encore les limites : le tatouage est aussi vieux que l’homme, mais aujourd’hui il prend un tout autre sens. La source sur laquelle se base mon article le précise clairement : « demain, dans le cadre d’autres usages vous pourriez par exemple tatouer votre enfant qui part se balader en classe verte ». La question est : « Comme un chien ? »
Source : weburbanist.com