
Les placottoirs, une nouvelle forme d’appropriation de la partie de rue/espace public prévu pour le stationnement de la voiture.
Cette approche, typiquement nord américaine est issue de la démarche Park(ing) Day (ici notre article sur ce sujet) et qui, depuis quelques années est devenu un mouvement mondial.

La ville de Montréal va plus loin et a institutionnalisé cette démarche du printemps à l’automne :
» En juin 2014, l’arrondissement a adopté un cadre normatif pour l’aménagement des placottoirs sur le domaine public. Le placottoir est une aire de détente et de rencontre, ouvert à tous, aménagé sur la chaussée, rattaché à un établissement, et où la vente et le service sont interdits. La demande de permis d’occupation périodique du domaine public pour ce type d’aménagement peut être faite tant par un commerçant qu’un organisme à but non lucratif, pour la période du 15 avril au 15 octobre. Notez que l’occupation périodique du domaine public par un placottoir est sans frais.Pour obtenir un permis d’occupation périodique du domaine public relatif à l’aménagement d’un placottoir, le requérant doit remplir le formulaire Demande de permis d’occupation périodique du domaine public pour fins de placottoir. » website ici
Cette démarche mérite attention dans nos villes moyennes où le commerce a difficile à se régénérer et où le plaisir est rarement présent dans les rues (Shoppertainment). Ici, cette démarche, à la base citoyenne, est particulièrement urbaine et valorisante : un espace où le végétal est présent, les bancs peuvent autant être utilisés par les commerçants que par les visiteurs et n’oublions pas que le bois est un matériaux chaleureux (ces petits détails qui font la différence).
Il ne nous reste plus qu’à trouver solution pour « vendre » cette approche dans le BENELUX