La cartographie des transports est en train de prendre une toute autre échelle. En effet, généralement, les cartes des transports publics étaient limitées à des villes ou des aires géographiques relativement limitées.
A mon sens, l’arrivée des outils numériques avec l’usage intensif des Smartphones change complètement la donne et aujourd’hui de nouvelle proposition de cartographie des transports nait dans l’esprit de ses inventeurs.
Exposons les faits :
1. Aujourd’hui, se déplacer dans une ville se défini sur base d’un carte placée dans un écran de quelques pouces à peine mais présentant, à contrario, beaucoup plus d’infos complémentaires liées aux usages. De ce fait, la cartographie n’est plus un outil passif de lecture de la ville mais est devenu un outil informationnel.
2. parallèlement, la réduction de la dimension physique de la carte, du papier à l’écran OLED a fait perdre la dimension du territoire. Il est devenu très difficile, à partir d’une carte numérique de se faire une appréciation de la dimension de la ville à l’échelle de l’homme. Cela approche ses paradoxes avec une lecture d’une ville comme Liverpool aussi grande que Manchester city center… alors qu’il n’en est rien (j’en ai fait l’expérience il y a peu!).
3. cette nouvelle forme de lecture cartographique a toutefois ouvert la porte à une lecture de carte à plus grande échelle. C’est le car ici avec cette carte des transports publics en Californie et réalisé par First Cultural industries, un collectif de créateurs de Berkeley university
Peut-être est-ce notre mode de pensée, s’adaptant à de nouvelles lectures augmentées qui est aujourd’hui apte à lire des carte si complexes qu’un service de transport en commun à l’échelle d’un territoire long comme l’Allemagne? En tout état de cause, je pense que ce type de carte n’aurait pu exister il y a 10 ans car considérée comme abscond avec trop d’informations à digérer pour l’usager.
Ce que je veux donc exprimer ici n’est pas l’intérêt de la carte en elle-même mais bien l’évolution de la lecture de celle-ci par l’homme ou la femme qui l’utilise. Nous changeons de paradigme, tout simplement.
