METAVERSE : 1 OF THE 14 NEXT TECH THAT WILL CHANGE OUR LIFES

the Bank of America building in downtown Los Angeles, Reuters, 2011

Temps de lecture : 1 minute
mots-clés : Métavers, Metaverse, Bank of America, report, technology, 2030

Chers lecteurs,

Bank of America (BofA) a récemment déposé sont rapport prospectif sur les technologies qui vont être déterminantes dans les 10 à 15 ans à venir, avec 2030 comme année angulaire. Nous vous les citons ci-dessous :

  •  La 6G
  • les interfaces ordinateurs-cerveaux
  • L’intelligence artificielle émotionnelle
  • La biologie synthétique
  • l’immortalité
  • EVTOL (Electrical vertical take-off and landing vehicles)
  • Electricité sans fil
  • Hologrammes
  • Metaverse
  • Batteries nouvelle génération
  • Minage vert
  • la capture du carbone et son stockage

Si on analyse cela de plus près, tout ce qui est proposé est quasiment tous d’un niveau TRL 4 ou 5, c’est-à-dire un niveau de maturité technologique sortant du laboratoire pour développer un proof of concept réel et actif dans le monde réel.

Nous allons plutôt ici nous arrêter à la question du Métaverse, défini par BofA comme une « itération future de l’internet, composée d’espaces persistants, partagés, en 3D, reliés dans un univers virtuel. Il pourrait comprendre d’innombrables mondes virtuels persistants qui interagissent les uns avec les autres, ainsi qu’avec le monde physique et des marchés transformateurs tels que les jeux, le commerce de détail, le divertissement, etc.« . Nous retenons le futur de l’internet, pour le reste, il faut bien avouer que les technologies haptiques sont encore très loin de nous faire percevoir les contours d’une expérience réelle dans un monde virtuel. Déjà, la question de la visualisation est très complexe. Le saut qualitatif du casque Sony VR présenté au CES de Las Vegas en janvier 2022 nous donne le là d’un produit de masse. On est encore loin d’une définition 4K qui permettra d’être vraiment immergé comme avec un téléviseur grand écran. Néanmoins, l’évolution entre le casque PlayStation VR 1 et 2 est déjà considérable.

Dans le même temps, et si on en croit BofA, les technologies « révolutionnaires » qui sont proposées dans le rapport seront souvent réutilisées pour améliorer l’expérience Métaverse (6G, interfaces neuronales, électricité sans fil, Hologrammes, batteries nouvelle génération). La prospective a donc ses paradoxes. Toutefois, ne négligeons pas l’analyse faite par les experts de BofA : sils croient déjà au Métraverse, c’est aussi parce que ce concept d’univers offre un potentiel financier extraordinaire. Bloomberg Intelligence estime que le marché des métavers pourrait atteindre 800 milliards de dollars américains d’ici 2024, soit dans le même ordre de grandeur que la transition énergétique aujourd’hui/an.

D’autres extraits de ce rapport nous précisent que :

Le métavers comprendra d’innombrables mondes virtuels connectés entre eux et au monde physique et qu’en même temps ils génèreront une économie robuste qui s’étendra du travail aux loisirs, tout en transformant des industries et des marchés établis de longue date, tels que la finance et la banque, le commerce de détail et l’éducation, la santé et le fitness, ainsi que le divertissement pour adultes. Plus précisément, les jeux vidéos, le médium culturel le plus important aujourd’hui sera déterminant dans le passage vers les métavers : la génération Z sera à l’origine du passage au métavers et de l’utilisation d’hologrammes, ainsi que de l’augmentation de la création de contenu pour les mondes virtuels. Cela pourrait profiter à l’industrie à très long terme.

Ce rapport (payant) est intéressant, mais nous aimerions vous faire partager une dernière idée glanée sur les Métavers : un seul opérateur sera en mesure de stabiliser les besoins d’un métavers transversal et fédérateur pour une population large qui pourront se retrouver ensemble dans un même espace.
Bref, c’est Facebook.

Pascal SIMOENS Architecte et urbaniste, Data Scientist. Expert Smart Cities. J’ai commencé ma vie en construisant des villes en Lego, j’en ai fait mon métier. Geek invétéré, aujourd’hui je joins mes passions du numérique et de la ville au travers d’une expertise smart Cities et smart buildings en travaillant en bureau d’étude (Poly-Tech Engineering) et j’enseigne cette même expertise à l’UMONS et l’ULB.

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