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mots-clés : Ghost in the Shell, architecture, Kwoloon, Shirow Masamune, Kodansha, Bandai Visual, Manga Entertainment, Kodansha
Chers lecteurs,
La revue PEN nous offre ici un article intéressant sur la nature de l’imagerie qui a constitué la création de Ghost in the Shell, , probablement l’un des manga/film de culture japonaise le plus important et surtout diffusé au travers de longs métrages en animés et dernièrement sous la forme d’un film avec Scarlett Johansson.
Si ce dernier film édulcore quelques peu le pitch initial, le cœur de l’intrigue et réflexion philosophique reste la même : la nature humaine peut-elle habiter une machine… aussi sexy soit-elle ? une question que ne peut laisser indifférent aujourd’hui où nous entrons dans une civilisation de l’information qui démontre, comme l’a fait Claude Shannon en 1949, que tout peut être information. Mais ce n’est pas la question ici. L’article en titre dans la revue en ligne PEN, traitant de la culture franco-japonaise revient sur la genèse de Ghost in the Shell avec de magnifiques aquarelles. Il relate également que cette ville imaginée s’inspire de l’esprit du futur complété par le district de Kowloon (détruit en 1993).
Je vous parlais de kwoloon en 2013 sur mon blog :
Kwoloon (Amazing Neighbourhood in HK) (2013)
Kwoloon Valley city… Hyper-density. (2012)
Kwoloon qui fut également le lieu de tournage de Bloodsport
« Ghost in the Shell est réalisé en 1995, par Mamoru Oshii, et adapté du manga éponyme publié en 1989 par Masamune Shirow. Les spectateurs y suivent deux cyborgs travaillant dans l’unité anti-terroriste du gouvernement de la ville de New Port City au Japon, propulsés dans le quotidien de 2029. », ce n’est donc pas cette identité visuelle qui a inspiré Ridley Scott pour Blade Runner (1982) toutefois, de nombreuses similitudes s’y retrouvent et forment un socle commun pour l’imaginaire de la ville en 2050… Bien loin de la verdurisation Callebautienne de Paris (lol). Pour preuve, les série telles altered Carbon (Netflix) s’en inspire sans vergogne.
Mais ce qui nous intéresse ici c’est la douceur des épures en aquarelle pour définir un paysage futuriste. De la poésie dans la dystopie. A visiter, sans nul doute.
Merci de votre lecture.
Pascal SIMOENS Architecte et urbaniste, Data Curator. Expert Smart Cities. J’ai commencé ma vie en construisant des villes en Lego, j’en ai fait mon métier. Geek invétéré, aujourd’hui je joins mes passions du numérique et de la ville au travers d’une expertise smart Cities et smart buildings en travaillant en bureau d’étude (Poly-Tech Engineering) et j’enseigne cette même expertise à l’UMONS et l’ULB.
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