Je vous avais déjà fait part de ce quartier dans l’un de mes post courant 2012. J’y reviens car il reste, à ce jour, le plus bel exemple d’ingénérie urbaine inscrit dans des contraintes hallucinantes.
Ce quartier comprend plus de 35.000 habitants qui sont ni dans la loi, ni hors-la-loi. En effet, c’est est la conséquence d’un litige territorial entre la Chine et l’Angleterre qui derait depuis plus de 100 ans avec pour résultat, l’impossibilité de poursuivre les malfrats qui entraient dans ce quartier… de décénies en décénies, ce no-man’s-land est devenu le repère des malfrats mais au fur-et-à-mesure, c’est devenu une ville à part entière : magasins, hopitaux, usines, … avec seulement 8 points d’eaux.
D’un espace de non droit, ce lieu/quartier est devenu un espace de liberté payé chèrement eu égard aux déplorables conditions générales de vie . Depuis la rétrocession à la Chine de l’île de Honk-Kong, il semble que l’avenir de cette expérience est définitivement scellée par la démolition mais qu’en penser? C’est une expérience « grandeur réelle » de la ville spontanée et organisée après plus d’un sciècle.
sources : South China Morning Post, Reddit; Numericlandscape Kwoloon Post
Publications : City of Darkness, Watermark pub.
NUMERIC LANDSCAPE 
1 commentaire