RE-Blog : Les bracelets connectés peuvent-ils vous informer que vous êtes positif au COVID-19?

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Mots clés : COVID-19, IoT, Watches, bracelets connectés

Chers lecteurs,

Ceux qui me suivent sur d’autres plateformes comme Facebook ou encore LinkedIn savent que je suis un adepte technologique du Pharmakon, concept antique du produit autant médicament que poison et remis au goût du jour numérique par Bernard Steigler qui est mort récemment.

En voici un bel exemple : la montre connectée. D’une part elle attire encore plus votre attention pour rester connecté continuellement… avec votre smartphone, d’autre part ces petits bijoux technologiques bourrés de plus en plus de capteurs pourraient être une solution bien moins invasive pour signaler aux personnes qu’elles déclarent potentiellement les symptômes du SRAScov2.

« Selon Fitbit, ses bracelets peuvent détecter 50% des cas de COVID-19, 24 heures avant que les volontaires n’aient ressenti les premiers symptômes. Une découverte importante car cela permettrait aux personnes contagieuses de se mettre en quatorzaine une journée avant l’apparition des signes d’infections limitant d’autant la propagation du virus. »

Si on ajoute à cela la compréhension de symptômes tels que la perte d’odorat (significatif chez les patients positifs), nous pourrions commencer à parler, non pas de prévention, mais à tout le moins de régulation. L’une des conséquences immédiates pourrait être un relâchement des contraintes actuelles. Pharmakon vous disait-je.

Alors, où en est la technique ? Il semblerait que FiBit est déjà en phase de test, Apple est lui en pleine analyse du potentiel avec des tests d’applications liées au rythme cardiaque, d’autres fabricants comme le français Withings n’en dit pas moins.

A suivre donc dans le cadre de cette pandémie. Belle journée à vous et merci de votre lecture.

Pascal SIMOENS Architecte et urbaniste, Data Curator. Expert Smart Cities. J’ai commencé ma vie en construisant des villes en Lego, j’en ai fait mon métier. Geeks invétéré, aujourd’hui je joins mes passions du numérique et de la ville au travers d’une expertise smart Cities et smart buildings en travaillant en bureau d’étude et j’enseigne cette même expertise à l’UMONS et l’ULB.