logo Archigram : Présentation audiovisuelle multi-écrans développée pour montrer des diapositives, des films et des bandes sonores.
Montré pour la première fois au Centre Pompidou puis adapté à différents environnements et technologies en évolution
Une version en ligne peut être consultée dans la section Spectacles.
Il y a parfois des petites perles qui se découvrent au coin de la sérendipité numérique et sur le Web. C’est le cas de cette archive monumentale des documents du courant architectural ARCHIGRAM mené par des architectes de la LSA (London School of Architecture).
Le pitch ?
ARCHIGRAM est un mouvement issu des années 1960 et 1970 (exactement de 1961 à 1974) et qui a profondément marqué l’architecture (et les architectes) des années 80. Ce mouvement revendicatif de la place de l’architecture dans la cité ne reniait pas les modernistes et le courant international porté par Le Corbusier. Toutefois ils ne s’en accommodaient pas et proposaient une architecture, certes futuriste, mais aussi au service de la ville et de ses habitants.

C’est l’exemple d’INSTANT CITY, un projet de vaisseau se déplaçant dans les territoires pour revitaliser les petites villes en offrant toutes les aménités nécessaires à redéploiement : théâtre, écoles, etc. après que la greffe fonctionna, ils déplacent le vaisseau dans une autre ville.
Conception spéculative pour la ville souterraine: magasins, divertissements et zone de transport.
Utopie me direz-vous ? Peut-être pas, car aujourd’hui, les tiers lieux emplissent les espaces urbains sous des formes temporaires et puis de déplacent ailleurs. Les meilleurs exemples pionniers furent les Raves party et aujourd’hui, ces tiers lieux s’immiscent partout tel que décrit dans la proposition faite sur les zonings industriels en France cfr article sur notre blog ( les tiers-lieux au service des ZAE ; penser différemment les ZAE en Wallonie) ou encore le phénomène de Buring Man en Arizona (Futures cities and territories: what we can remember from the Burning man phenomenon).

D’ARCHIGRAM est issu des architectes comme Sir N. FOSTER, R. ROGERS et R. PIANO (les lauréats de Beaubourg à Paris), M. WEBB, P. COOK, W. ALSOP …
Lorsque M. Alsop a conçu le centre Sharp pour le design de l’université OCAD de Toronto, il a reçu le prix annuel du Royal Institute of British Architects. Les juges l’ont qualifié de «courageux, audacieux et un peu fou. sur les jambes. »
Crédit Richard Johnson
Pascal SIMOENS
Urbaniste, architecte & data curator.
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