« Au croisement de l’histoire et des nouvelles technologies, la Venice Time Machine est un projet ambitieux de numérisation des 10 siècles d’archives accumulées par le puissant Etat Vénitien. Des scientifiques de l’EPFL à Lausanne et de l’université Ca’Foscari de Venise travaillent ensemble à l’élaboration d’un outil numérique inédit qui fera renaître sous nos yeux la Venise du passé. » voilà comment est décrit ce chantier extraordinaire de digitalisation globale des archives de Venice. Mais, sommes toutes, Google le fait déjà avec son Google Books.
Ce qui est remarquable ici c’est d’aller au-delà d’un simple scannage de documents pour permettre une nouvelle interprétation des données contenues dans les livres et archives, autrement dit, faire revivre la ville à toutes les époques et en fonction des données traitées par un ordinateur. Traitement des données qui serait incommensurable pour un homme, voire une équipe seule. Car le plus important n’est pas de distiller les données mais bien de les croiser : les chargements des bateaux avec le nombre de dockers, la taille et l’histoire d’un palais en fonction des courriers envoyés en Asie pour conclure certains contrats.
Arte nous relate cette analyse extraordinaire via de nombreuses vidéos disponibles sur le site « histoire à l’heure du big data ». Difficile de s’en lasser.
Le site d’ARTE dédié à cette expérience: ici
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