THINK DIFFERENT

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… Tel est le propos de cet article publié par deux chercheurs de l’université de Nottingham (Murray GOULDEN, Robert DINGWALL) et présentant leur vision sur l’utilisation du train dans les années à venir. Plus spécifiquement basé sur la question de la création de la ligne à grande vitesse n°2 reliant Londres à Manchester, ils décortiquent le débat qui semble faire fureur actuellement en Angleterre.

.

Plus généralement, c’est la question du croisement des usages qui sont liés aux nouvelles technologies qui permettent de faire la différence de toutes choses : aujourd’hui, prendre le train n’interdit pas de lire, travailler, écouter, regarder, se divertir, téléphoner… en une phrase : rester connecté. Dans ces conditions, les auteurs posent une question qui n’est pas si anodine que cela : cela vaut-il vraiment la peine de gagner 35 minutes entre Londres et Birmingham (au cœur de l’Angleterre et à mi-chemin entre Londres et Liverpool)? Peut-être pas…

Je

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nuancerai toutefois par trois éléments :

1. la création des gares TGV ont un impact aussi important que l’arrivée du chemin de fer dans les villes à la fin du 19eme siècle. L’impact urbain est donc loin d’être négligeable et, plus généralement, la position des villes « qui comptent », un peu comme les catégories de villes qui ont un aéroport international ou non.

2. Par ailleurs, il faut bien constater que les mécanismes de la mondialisation nous  amènent à être de plus en plus mobiles, sous toutes les formes (physiques et virtuelles). Donc, ce type d’investissement n’est pas uniquement une question limitée à gagner du temps mais aussi de confort global des transports avec l’accroissement des trains et donc la nécessité de créer de nouvelles infrastructures par rapports à celles qui sont saturées. A cet effet, et dans cette logique, quel serait l’intérêt de créer de nouvelles lignes classiques pour les liaisons moyennes et longues distances?

3. le TGV reste aujourd’hui un outil de déplacement relativement écologique ! à nouveau, cette question doit être analysée à l’aulne de la question des déplacements globaux à l’échelle des territoires et qui ne font que progresser depuis 150 ans.

« The future is in high-tech work, not high-speed trains« , à lire ici.

(source)

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