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Mots clés : LiFi, WiFi, CES, Développement durable
Le LIFI (Light Fidelity au contraire de Wired Fidelity pour Wifi) est une technologie déjà ancienne qui transfère les données au travers de la lumière. Un système qui est donc complètement sécurisé, tant pour les individus (c’est de la lumière) que pour les données, car il faut être dans le champ lumineux pour recevoir les informations (le piratage est donc plus complexe à mettre en œuvre).
Futura Tech nous présente donc maintenant une version 2.0 plus performante de cette technologie avec le LifiMax. Le concept qui se déclinait avant sur un processus d’éclairage intégré à un lampadaire dit « traditionnel » (MyLiFi, CES, 2018) devient maintenant un système propriétaire, placé dans une pièce avec une couverture de 28m².
« Oledcomm annonce 100 Mbit/s en débit descendant et 40 Mbit/s en flux montant. D’un diamètre de 11 centimètres pour 2,5 centimètres d’épaisseur, la lampe LED se fixe au plafond en apparent ou encastrée. Elle doit être reliée à un modem via un câble Ethernet. Chaque utilisateur doit ensuite brancher un adaptateur Li-Fi sur son ordinateur pour pouvoir disposer de sa connexion sans fil haut débit. » (FuturaTech, 2019)
Pour des raisons que j’ignore, cette technologie a de grandes difficultés à percer alors qu’elle offre de nombreux avantages tant pour la sécurité des personnes (réduction des ondes) et la sécurité des données… un peu comme si le lobby du Wifi ne pouvait en entendre parler…
Néanmoins, je profite de mon écoute sur ce blog pour rappeler aux architectes que cette technologie est tout à fait pertinente pour des habitations et bureaux qui, s’ils deviennent de plus en plus passifs, mériteraient qu’on s’attarde aussi sur leur connectivité qui impacte les organismes humains.
Pascal SIMOENS
Urbaniste et architecte, data curator