ALL YOU EVER WANTED TO KNOW ABOUT IoT IN LESS THAN 5 MINUTES.

Temps de lecture : 3 minutes + 8 minutes article en lien.

Source : we live security

Fréquemment, dansla présentation des systèmes IoT (Objets connectés en bon français) je suisconfronté à une forme d’incompréhension systémique : mais à quoi ça peutservir ? Quoi de plus normal donc d’aller visiter un opérateur du marchéqui vend des objets connectés et veut, comme moi, expliquer comment ça marche,mais surtout quel peut être l’apport de ces systèmes.

L’article de Véoliasur son blog Nova VELOLIA sous le slogan « Nova Veolia imagine lesservices de demain » est intéressant à plus d’un titre.

D’une part, il est relativement objectif, fournissant des informations assez correctes sur la situation actuelle du marché

D’autre part, il recherche des exemples dans son portefeuille qui sont intéressants, tant pour les grandes agglomérations que pour les communes rurales de moisde 10.000 habitants.

source : Bank Info Security

L’article qui nousintéresse s’intitule IoT: de la mesure de l’environnement aux mesures pour l’environnement. Il y décrit les principes de base des objets connectés, mais surtout offre quelques exemples concrets en agglomération ou en communes rurales. Le titre explicite également la relation entre l’infrastructure, dont font partie les objets connectés, et le développement durable. Si le développement durable est un concept déjà ancien (1983), les théories des villes connectées ont totalementintégré le pilier de développement durable comme un objectif en soit, dans unevolonté constante d’optimalisation. Une optimalisation qui permet de réduire laconsommation des ressources en la mesurant constamment. C’est un peu comme dansles voitures récentes qui vous offrent toutes un système d’optimalisation deconduite, que votre voiture soit en essence, hybride, électrique ou diesel.Imaginez donc le même processus, mais à une échelle d’un quartier pourcommencer (on nous parle ici de la gestion de l’eau dans la commune de Saint-Amand-Montronddans le Cher, comparable à une commune comme Seneffe en Hainaut (BE)).

Retenons toutefoisquelques règles élémentaires de la smart city qui marche avec les IoT :

  • Il fautqu’un projet global d’intégration de ce type de système soit développé par lacommune, sinon le système devient obsolète avant même sa mise en œuvre
  • Un objetconnecté fonctionne si les services communaux comprennent à quoi cela peutservir : outre l’entretien (parfois délégué), l’intérêt d’un système IoTest de grandir pour créer une masse de données critique pour amener d’autresservices non prévus initialement, mais agréés par les acteurs de terrain. Cela nécessiteune réflexion amont de ce que va en faire, mais également un maintien de la qualitédes systèmes beaucoup plus élevée qu’au paravent. L’ouvrier communal ne perdrapas son emploi, mais il devra se former à de nouveaux métiers.
  • Le citoyensera probablement celui qui rentabilisera le mieux le service offert par lacommune, pendant que celle-ci fera des économies. Il doit être partie prenantedes définitions des besoins, car il devient un acteur à part entière de laconstruction de sa ville.

Voilà, quelques motspour ce mois de mars qui sera essentiellement développé sur notre blog comme unmois de relecture/lectures d’articles extérieurs vous permettant, cherslecteurs (de plus en plus nombreux, merci !) de mieux comprendre la villequi se construit aujourd’hui.

Pascal SIMOENS

Urbaniste etarchitecte, data curator.

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