… et moi, et moi et moi dirait Dutronc
C’est en tout cas ce que nous informe la société française Goodwill Management. Sa méthode s’inspire de la manière dont calcule la banque mondiale, la valeur d’un pays sur base de la méthode The Changing Wealth of Nation et dont le livre téléchargeable nous permet de comprendre comment la banque mondiale mesure notre niveau de richesse matérielle et immatérielle. En d’autres termes, elle mesure la valeur des biens et entreprises, les additionnent et définissent ainsi une valeur.
un article du Figaro, publié le 30 mars 2018 nous explique comment la société Goodwill Management a estimé le Finistère pour un montant de 684 milliards, soit la valeur actuelle de Google et de Apple. Quelques part, c’est rassurant que ces entreprise ne valent pas encore l’économie d’un pays. Toutefois, posons-nous tout de même la question : à quoi cela peut-il servir que de mesurer la valeur d’un pays? Bien sûr, la banque mondiale en a besoin pour prêter de l’argent mais est-ce vraiment une valeur fiable alors que le climat est en train de chambouler l’ensemble des éléments de la Terre et aura un impact majeur sur nos économies?
Je me permets de douter de ce mode de calcul qui ne tient pas compte de la capacité de résilience des pays et qui, en l’occurrence, démonterait probablement que les pays pauvres sont intrinsèquement plus résilients que les pays développés car beaucoup plus systématiquement fragiles.
A vous de juger.