Pascal SIMOENS | Urban Planner UMons |Archimade Studio
Autour d’un bon feu de bois, blottis dans le canapé, je vous propose la lecture d’un article remarquable de l’université d’Harvard, École d’ingénierie et de sciences appliquées, traitant de la problématique du changement climatique.
Au-delà d’une réflexion de fond sur cette question par Leah Burrows, le sujet de cet article nous montre que le manque d’engagement de la population occidentale en tant qu’acteurs du changement climatique est lié à la manière dont les scientifiques ont présenté les conséquences de l’augmentation de la température à la surface de la Terre.

En effet, à force de montrer des ours blancs ou des banquises en train de fondre, il semble que pour nombre des habitants de la planète bleue que les ours sont loin de chez eux et la banquise reste un objet d’abstraction…
Si cet article s’appuie essentiellement sur les chiffres américains, il prend également en compte ce territoire qui, au vu des derniers mois, devient de plus en plus fragile, des crues aux incendies, des ouragans aux tempêtes de neige, tel un grand pays avec de grandes catastrophes alors qu’au même moment, l’Europe, le plus petit continent, reste vaguement affecté et de manière très locale.
En tout état de cause, si la majorité des Américains sont conscients que les changements climatiques sont une réalité, la moitié considère que ces changements risques de les affecter personnellement. Et c’est là que le bât blesse, car un bon Markeeter vous expliquera de suite que c’est l’engagement qui essentiel pour passer à l’acte.
Cet article relève donc le défi de démontrer l’impact immédiat pour les habitants et à l’échelle américaine : incendies et explosion des déménagements, morts et inondations, etc.

Toutefois, cette nouvelle approche sera-t-elle suffisante pour éviter à certains responsables politiques de continuer à nier l’évidence ? Peut-être pas, car ce même article démontre que les premières victimes sont essentiellement des classes les moins aisées et donc les personnes précarisées. Espérons toutefois que la prise de conscience se fera avant que la courbe de précarité et le nombre de victimes du changement climatique ne se croisent, car il sera alors trop tard pour les « Upper middle-class ». Un constat qui prévaut tout autant en Europe…
pour poursuivre la lecture : l’article