Voici un article bien intéressant de City Clock (blog américain sur la ville et éditorialement mené par quelques contributeurs) et relatif à la question de la mobilité en ville, plus précisément, la relation entre déplacements en voiture et congestion.
Très justement, comme le fait remarquer Brandon G. Donnelly, Blogger sur la ville et l’architecture et dont la réputation n’est plus à faire (+ de 7.000 followers), la question qui ressort de ce graphique présentant les deux paramètres sur plus de 70 villes est assez explicite :
1. soit la ville est particulièrement congestionnée et vous n’utilisez pas la voiture
2. soit la ville est fluide et, dans ce cas, vous utilisez bien sûr votre voiture.
la question sous-jacente à cette situation est : « une solution intermédiaire peut-elle être viable? » En fait, non, car les données ne sont jamais stables et elles tendent inévitablement vers l’une ou l’autre tendance. Cette situation instable n’est pas viable à long terme et particulièrement coûteuse. L’exemple de la création des 3 ceintures moscovites démontrent qu’on aurait beau vouloir développer encore plus de routes, celles-ci attireraient encore plus de voiture, ainsi de suite. Donc, le principe est simple : les villes doivent faire un choix entre le « tout à la voiture » et en assumer les conséquences financières, soit favoriser les autres modes de transports, avec le risque économique de la congestion.

Dans ce contexte, je ne peux m’empêcher de penser à Bruxelles et son agglomération avec ses 3 régions autonomes et qui ont fait le choix… de ne pas choisir. Le résultat est catastrophique : l’une des ville les plus embouteillée du monde et un réseau de transports en commun régional les moins développé d’Europe. A méditer.
PS : les données sont issues des métadonnées des GPS de la Marque TomTom et utilisés dans les villes concernées.