La réponse est: oui!
Une étude significative a été récemment menée par la FPL à Lausanne. les ingénieurs Sara Mitri, Dario Floreano et l’évolutionniste Laurent Keller ont mis en concurrents des dizaines de robots qui devaient à la fois signaler à leurs condisciples qu’ils avaient trouvé les éléments pour lesquels ils étaient programmés (présentés comme une ressource vitale d’alimentation) mais également en obtenir le maximum pour chacun d’eux. A fortiori, la commande était contradictoire.
Ce qui est extraordinaire dans cette nouvelle analyse de l’approche comportementale des robots, c’est que grâce à la liaison et l’intégration d’un système neuronal artificiel contrôlé par un génome binaire… les robots ont commencé, générations d’expériences après générations d’expériences, à créer des stratégies comportementales élaborées : le mensonge (émettre un faux signal pour mettre les congénères en erreur et se garder le butin) mais également élaborer des stratégies conjointes par le regroupement des robots les plus futés.
Non, vous lisez bien, ce n’est pas de la science fiction, c’est une expérience menée au bord du lac Léman en Suisse.
La question est : Faut-il un libre arbitre pour mentir? Merci Azimov…
la suite de l’expérience via : Science Blogs
A reblogué ceci sur Thomas W. Design' blog.
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