Les cartes des métros sont toujours des cartes abstraites liées à un usage à la fois abstrait (se déplacer d’un point à un autre) mais également historiquempent liées à la question du territoire géographique. La carte du métro de Paris avait déjà été retravaillée par Barbara CHABRIW et donc l’article se trouve sur mon blog ici avec son application dédiée (SUBLYN)
Dans le cas qui nous concerne ici, Max ROBERTS propose un travail très intéressant sur la sématique des cartes dont l’usage ne nécessite pas un référentiel urbain territorial. En l’occurence, il s’est d’abord attaché à la question de la ville de Londres (facile!) et ensuite, à la question de la carte des transports de NY et avec la particularité de délimiter les « lieux » par l’insertion des éléments vraiments importants dans la lecture du territoire, à savoir les rivières ou Central Parc. Il en résulte une carte plus simple de lecture pour un plus grand nombre d’habitants (qui ne s’est pas déjà énervé sur sa femme/compagne qui ne sait pas lire la carte? Mais là, je vais me faire des amies!). Cette question du changement de la sématique des cartes urbaines émerge depuis l’arrivé des nouvelles technologies et la création de nouvelles manières de se positionner/localiser dans une ville (via Googlemaps, bingmaps, foursquare, etc.).
De fait, les nouvelles technologies ont cette capacité d’offrir à la fois beaucoup plus d’informations aux personnes habituées à se retrouver quelque soit l’endroit où ils se trouvent, mais également, pour les personnes ayant des difficultés à se localiser avec une carte traditionnel en papier, de mieux se retrouver avec les nouvelles applications. En parallèle, les nouvelles applications ouvrent le champ à une nouvelle lecture des cartes. En quelques sortes, les nouvelles technologies nous font passer de Copernic à Gallilée.