A l’occasion du FUTUREMED et Health 2013 2.0 qui ont lieu en novembre, respectivement à San Diego (US) et Londres (EN), je m’étonne toujours du paradoxe entre la grande majorité des personnes qui sont méfiantes envers les nouvelles technologies alors qu’elles sont également les premières à vouloir utiliser les outils connectés pour être mieux soignés (opérations via la robotique, systèmes de régulation cardiaque, etc). Certes, c’est parfois à leur insu mais peut-on vraiment ne pas savoir ce que l’on vous installe dans le corps? Voilà une vraie question d’éthique qui m’interpelle : « je ne veux pas être connecté mais j’accepte que mon corps soit connecté! ». encore un paradoxe humain de plus.
En, tout état de cause, voici un article intéressant sur le fait que les hopitaux deviennent de plus en plus connectés. Dans cet article, deux choses posent questions:
1. C’est l’idée que la médecine préventive sera le moteur de nouveaux outils médicaux connectés (analyse du coeur, glucose dans le sang,…) mais que cette approche sera dictée par les assureurs et non les médecins!
2. Que la nouvelle approche de la médecine occidentale se rapproche de celle prônée de manière séculaire en Chine : la médecine préventive et non curative. En Chine, un médecin se fait payer lorsque nous n’êtes pas malade…
Nous voici donc, de nouveau, face à une réelle dualité : refuser les dictats imposés mais accepter le principe de médecine préventive, séculaire dans d’autres civilisations. à vous de juger.
source : http://www.atelier.net/ (Think thank de BNP Paribas)
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