Les palmes de la semaine de la connerie nucl??aire

Censur

En règle générale, lorsque le monde se retrouve face a des problèmes de première envergure, la nature humaine (hommes et femmes confondues) dévoile souvent son niveau le plus primaire, collectif et totalement adapté à un concept régressif de la question sociétale (démocratie, civilisation, etc). En voici donc quelques plus beaux exemples de cette dernière semaine eu égard à la question nucléaire japonaise. Je vous ai gardé juste un florilège lu, entendu ou vu ces derniers jours dans les médias :

L’expression « fuite nucléaire » censurée en Chine : La chine montre une nouvelle fois à quel point sa politique est éloignée des valeurs démocratiques. Que ses dirigeants prennent des mesures dans les aéroports pour éviter toute contamination, cela est compréhensible. Mais que ces mêmes dirigeants censurent tous les blogs utilisant le terme « fuite nucléaire », c’est pousser le bouchon un peu loin! L’AFP indique que cette censure est bel et bien présente sur le site de micro-blogging Sina.com, l’équivalent chinois de Twitter. Les internautes utilisant les mots-clefs «  fuite » et « nucléaire »  dans le moteur de recherche voient apparaître un message leur signifiant que, selon les lois en vigueur, le résultat de la recherche ne peut leur être communiqué. Le gouvernement chinois tente de cette manière d’enrayer les rumeurs de catastrophe au Japon relayées par différents réseaux sociaux. Contenir les mouvements de panique en utilisant la censure en lieu et place d’une information transparente revient à alimenter l’imaginaire collectif et donc à produire un effet totalement contraire à celui recherché…

Source : le blog de l’Echo Tzine

la presse japonaise rappelle qu’en 1893 un tsunami avaient fait 22.000 morts là où en 1933 une vague de 28 m de haut déferla tuant 3000 personnes : précisément l’endroit où la centrale atomique de Fukushima a été construite. La question qu’on peut se poser aujourd’hui c’est que dans le cas des études préliminaires pour la construction des six réacteurs, pourquoi l’historique du lieu et son niveau de risque n’a pas été pris en compte ? Mais plus fort encore, lundi, Anne LAUVERGNON qui est la présidente du groupe français Areva, le numéro un mondial du nucléaire, a estimé que le Japon était confronté à «une catastrophe naturelle très importante » mais « pas à une catastrophe nucléaire ». Mercredi, la direction d’Areva a proposé à tous les collaborateurs du groupe et à leurs familles habitant le Japon de se rendre dans la région du Kyushu situé… À 1000 km de la centrale atomique de Fukushima. Vendredi, sur le site Internet d’arrêt 20, à la page « actualités », on pouvait lire qu’un « séisme » avait frappé le Japon, ni mention d’une quelconque catastrophe nucléaire. Money,money…

Source : lalibre/l’oeil du Cyclone p 61 du samedi 19 et dimanche 20 mars 2001

Outre ces points, on évitera de parler des conneries du genre « je suis allé chercher de l’iode en pharmacie, on ne sait jamais… » que nous entendons aussi de ci de là ce moment en Belgique. C’est vrai qu’entre le risque de voir nos salades contaminées de Césium irradié et le fait que nous battons tous les records du monde sans gouvernement, y a pas photos… crazy world, crasy people.

 

 

 

 

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