Voici une étude particulièrement intéressante de la CPDT (conférence permanente du développement territorial/Wallonie/Belgique). C’est un regroupement de l’ensemble des universités francophones belges travaillant sur les thématiques de l’aménagement du territoire.
Ils viennent de sortir une étude relative au renchérissement du pétrole et son impact sur les déplacements, transports de marchandises, logements et agriculture. Je vous conseille de la lire car cela fait froid dans le dos :
1. Les communes rurales éloignées des grandes villes vous particulièrement souffrir : Chimay, Beaumont, Martelange, … toutes ces petites villes auront particulièrement difficile à compenser l’explosion des frais de transports ;
2. Les villes verront un retour des populations incapables de compenser financièrement le coût de transport et la problématique de chauffage (il faut faire ici une différence entre le gaz et le pétrole).
J’en conclu deux points essentiels :
1. Le paradoxe que nous avons besoin d’une économie agricole forte, nécessitant une consolidation des petites villes rurales. Cela pose la vraie question de l’offre d’emplois dans ces territoires mais aussi la qualité des transports publics : redéploiement de lignes de chemins de fers, etc.
2. La nécessité d’un investissement majeur dans les pôles urbains wallons : Liège et Charleroi, Namur, Mons, La Louvière et Tournai. C’est de leurs forces d’urbanité et de capacité de résilience que dépendra la capacité aux autres petites villes satellites ( Binche, Sambreville, Huy, Gembloux, …) de devenir les interfaces entre l’urbain et le rural actif.
Cela étant dit, on s’étonne toujours du retour de l’histoire. Ce qui est dit ici, c’est juste un mécanisme… médiéval !
lien : http://www.cpdt.be/telechargement/publications/notes-de-recherche/CPDT-15-rapport.pdf

salut Pascal,je n’arrive pas ?? lire ton lien scribd…
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j’ai mis un lien, le scrib semble ne rien vouloir savoir !
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merci pascal!
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