De ces temps-ci, les tours sont à la mode… un peu comme l’effet bling-bling d’il y a quelques années : grosses montres, grosses lunettes, jeans troués « fashion » très, très chers.
Aujourd’hui, le bling-bling a disparu, sauf pour les tours et au point de faire tout et n’importe quoi.
Entendons-nous bien sur le sujet. Je pense que les tours ont leur place à Bruxelles. D’ailleurs, les tours qui ponctuent les portes ne sont-elles pas de beaux exemples d’éléments architecturaux signifiants ? La Tour AVV d’Anvers est remarquable dans le paysage de l’Escaut, la Tour Albert 1er à Charleroi est l’histoire d’une ville riche qui fait croire, chaque jour aux carolos que l’avenir peut être meilleur s’ils en ont l’ambition (cette tour fut construite par J. Depelsenaire avec un promoteur un peu fou de l’époque !). Non, ici il est question de tours dans le quartier du midi, à côté de la gare et qui remplacent du logements prévus dans des plans d’urbanisme. En ce sens, Ces choix me laissent perplexes face à la vacance des bureaux à Bruxelles qui croit continuellement d’années en années alors que la question du logement est cruciale à Bruxelles, ne serait-ce que pour loger les 300.000 habitants en plus dans les 20 prochaines années.
Donc, les tours oui mais pas n’importe comment.
Saint-Gilles et Anderlecht jouent des tours au logement
Les communes de Saint-Gilles et d’Anderlecht abrogent deux Plans Particuliers d’Aménagement du Sol contigus (« Bara I » et « France », situés derrière la gare du Midi) pour permettre la construction de plusieurs tours de bureaux et faire sauter les garanties minimales d’affectation au logement. Pour les associations, IEB, le Comité du quartier Midi, l’ARAU, le Bral, le CODES et l’ULAC, c’est inacceptable !
Contacter Claire Scohier.
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